Le voyage hard discount
Samedi soir, veille du départ, un ami me demande d’où nous partons : « Roissy ? Orly ? » « Euh, non, Gallieni ! ». C’est la Gare routière internationale, bucolique hard discounter du voyage.
Dimanche, 14h30, porte de Bagnolet. C’est le départ. Avec ses check-in, le Figaro du jour offert, la station Eurolines de Gallieni revêt presque tous les atours d’un aéroport international.
Mais seuls des bus décollent de cette gare un peu glauque nichée dans les sous-sols du terminus de la ligne 3 du Metro parisien. Parmi une kyrielle d’autocars serrés en épis, le notre nous attend. Nous y passerons quelque 25 heures, pour engloutir 1700 bornes jusqu’à Belgrade, première escale avant le Kosovo.
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